Pulpe N°6 - Automne 2019

Brèves Bien que le végétarisme, le véganisme et le flexitarisme aient le vent en poupe, les ménages helvètes ne semblent guère s’en soucier. Si la production de viande bovine et porcine a chuté de 5000 tonnes chacune depuis 2012, cette baisse a été compensée par 15 000 tonnes supplémentaires de volaille. C’est ce qu’indique l’Office fédéral de la statistique dans sa dernière publication du printemps 2019. Autre information intéressante : la vente di- recte explose. Elle a augmenté de 60% depuis 2010. En 2016, chaque ménage a consacré en moyenne 12% de son budget à l’alimentation, dont 133 francs par mois pour des achats de viande, soit le plus gros poste de dépense. Le BIO PROGRESSE En 2018, chaque Suisse a acheté pour 360 francs de produits bio (2017 : 320 francs ) et le chiffre d’affaires des denrées alimentaires bio a dépassé les 3 milliards de francs. Selon BIO Suisse, tous les groupes de produits ont progressé et gagné des parts de marché. Le champion toutes caté- gories reste l’œuf avec une part de marché de 27,6% (+9%), suivi par le pain frais avec 25,3% (+16%) et les légumes, salades et pommes de terre avec 21,8% (+10,2%). Burger végétarien Lancé dans plusieurs pays européens en avril 2019, l’Incredible Burger, produit exclusivement à partir de végétaux par Nestlé, vient de débarquer sur les étals de COOP. Ce produit de la marque Garden Gourmet ravit déjà les convives des restaurants Eldora depuis le début de l’été. Il contient des protéines naturelles de soja et de blé ainsi que des concentrés de betteraves, carottes, poivrons et algues. L’huile de coco lui confère le persil- lage caractéristique de la viande. L’Incredible Burger renferme 14 g de protéines et est source de fer et de fibres. Avec 197 kcal, 13 g de graisses, 3.8 g de fibres, et 0.84 g sel pour 100g, il obtiendrait un « A » vert clair avec le système Nu- tri-Score. Savoureux et équilibré, ce burger préserve aussi l’environnement. Son empreinte carbone repré- sente 80% d’émissions de CO2 en moins qu’un burger traditionnel. Les Grands Sites du Goût Découvrir des produits gourmets remarquables ancrés dans notre beau pays. Voilà une activité que les épi- curiens pratiquent bien volontiers. Dans ce domaine, la Suisse a une carte certaine à jouer, notamment vis- à-vis des touristes étrangers qui ne s’imaginent pas à quel point notre pays a tant à offrir. C’est l’ambition du projet des «Grands Sites du Goût » lancé officiellement le 8 mai à Lausanne. Sou- tenu par le fonds du Secrétariat général à l’économie, Innotour, il vise d’ici trois ans à mettre sur la carte touristique 25 sites afin de proposer une autre forme de tourisme axée sur les trésors de nos terroirs. Le sel des Alpes de Bex, le fromage à raclette de Bagnes, l’absinthe du Val-de-Travers, la damassine d’Ajoie, les truffes de Grandson et la Tête de Moine de Bellelay sont les premiers sites connus. Les ménages friands de viande 70

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