Pulpe N°6 - Automne 2019
Brèves La Suisse est un pays de fromage et les statistiques de consommation le prouvent année après année. L’an dernier, chaque Helvète a avalé en moyenne 21,7 kg de fromage, soit 1,5% de plus par rapport à l’année précédente. Les fromages frais (mozzarella, séré, cottage cheese, mascarpone, ricotta, fromage à tartiner ) ont la faveur des consommateurs. La raison? Ils permettent de varier les repas au quotidien et s’intègrent facilement dans des recettes vite apprêtées. 11 Poitrine convoitée En 2018, la production de vo- laille indigène a crû de 5,8 % pour atteindre un poids de vente de 78 376 tonnes. Proviande, inter- profession suisse de la filière, relève qu’il a fallu importer 44 780 tonnes pour couvrir les besoins. Avec un constat relatif aux pré- férences des consommateurs : 83% des importations étaient des poitrines. La demande pour ce type de morceaux augmente de façon disproportionnée alors qu’il est difficile de valoriser les autres morceaux de la volaille indigène pour la consommation humaine et que les surplus sont utilisés dans la fabrication d’aliments pour ani- maux domestiques. petit-déjeuner «ZAPPé » C’est le Bulletin nutritionnel suisse 2019 qui nous l’apprend: un tiers des Helvètes démarre la journée sans «carburant». Les deux tiers restants affectionnent, dans l’ordre décroissant, les tartines de pain blanc avec beurre, confiture ou pâte à tartiner (18,7%), le bircher muesli (17,8%), les céréales sucrées (15%) ou un petit-déjeuner salé à base de charcuterie et de fromage (13,7%). Les Romands sont plus tartines alors que les Alémaniques préfèrent le bircher. Enseigner le goût à l’école Nos chères têtes blondes pourraient bientôt avoir des cours d’alimentation au programme. C’est en tout cas l’objectif de l’initiative populaire «Jeunesse + Alimenta- tion» déposée le 21 juin dernier à Berne. L’idée de Slow Food, qui soutient cette démarche, est de donner à la jeune génération une éducation nutritionnelle, basée sur l’expérimentation et la découverte, avec une sensibilisa- tion au respect des saisons et au développement durable. Le fromage frais adulé L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de réduire la consommation de sucre à 10 % au plus de l’apport éner- gétique, ce qui correspond à 50 g pour un apport de 2000 kcal par jour. En se basant sur les chiffres de l’Union suisse des paysans, l’Office fédéral de la sécu- rité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) évalue à environ 110 g par personne et par jour, la consommation de sucre par habitant en Suisse, soit beaucoup plus que les valeurs préconisées par l’OMS. En collaboration avec les producteurs, l’OSAV s’engage pour une réduction des sucres dans les denrées alimentaires. Notre pays se situe en 13 e posi- tion dans le Baromètre global des boissons sucrées, consommant d’avantage de boissons sucrées que 67 pays, dont l’Espagne, l’Autriche et la Pologne. Trop de sucres
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