Pulpe N°6 - Automne 2019
Raclette du Valais AOP 10 G râce à Eddy Baillifard , le Raclette du Valais AOP est devenu l’un des meilleurs ambas- sadeurs de la Suisse à l’étranger. Il faut dire que le quinquagénaire bagnard, fromager de métier et tenancier du Raclett’House à Bruson, sait faire fondre les cœurs avec cette spécialité et une bonne dose d’accent du coin. Eddy court les capitales européennes, parfois flanqué de Nicolas Bideau, chef de Présence Suisse, qui a pour mission de faire rayonner l’Helvétie sous d’autres cieux. Un prochain voyage devrait emmener Eddy à Manille aux Philippines à la veille des fêtes de fin d’année où on l’attend à l’ambassade suisse pour régaler nos compatriotes expatriés. En attendant, cette star de chez nous, nous dit tout sur la raclette. Au fait, la raclette, c’est une spécialité suisse ou française? Eddy Baillifard : C’est une spécialité suisse bien sûr. Les livres d’histoire l’attestent. Les Français aiment dire que ce mets est de chez eux. Ils nous «volent» aussi parfois le Rhône alors que ce fleuve a sa source en Valais ! Combien de raclettes faut-il manger par repas? E.B. : En hiver, je recommande 5 à 6 portions ; en été 3 à 4. Mais c’est une question d’appétit. En moyenne, une portion c’est 50 g de fromage auquel il faut ajouter une pomme de terre, des cornichons et des petits oignons. Le cornichon, c’est important ? E.B. : C’est primordial pour digérer le fromage, et c’est aussi un excellent produit pour soigner une gueule de bois. Quel est le meilleur moment de l’année pour déguster une raclette? E.B. : Pour moi, la meilleure raclette se mange au début de l’hiver. Les fromages d’alpage ont eu le temps de développer tous leurs arômes au bout de 6-7 mois d’affinage. UN AMBASSADEUR MONDIAL
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