Pulpe N°9 - Eté 2023

Toute la production de Bis- cotte se déroule en plein champ. L’entreprise emploie 70 salariés en été et 40 en hiver. Un hiver grandement consacré aux racines dans les immenses halles de l’en- treprise. « Nous avons débuté la production de légumes oubliés voici une dizaine d’années, relève Laurent Zwygart. Nous voulions élargir notre gamme sans devoir investir des centaines de milliers de francs. Pour la culture du to- pinambour, du panais et du persil racine, nous pouvons utiliser le même équipement que pour les patates et les carottes. » Du printemps à l’automne Persil racine et panais sont se- més à la mi-avril et récoltés entre septembre et octobre. Un herbicide en pré-levée permet de garder un sol propre temporaire- ment. Le désherbage s’effectue ensuite manuellement. Aucun autre traitement n’est appliqué. Le top i nambour, l u i , es t planté en avril. Ce sont les plan- tons de l ’année précédente , préalablement triés, qui sont mis en terre. La récolte intervient en novembre, le topinambour ayant besoin de plus de temps et de froid pour développer toute sa saveur fine d’artichaut. Stockés au froid Après la récolte, les racines sont s t oc kées dans une immense chambre froide à 0,5°C. Entreposées dans des grandes caisses en bois de 1000 kg, avec une certaine quantité de terre, elles sont protégées de l’as- sèchement et régulièrement humidi- fiées. Topinambour, panais et persil racine sont vendus jusqu’en mars aux primeurs de Suisse romande, chez Migros et Manor. Zéro résidus L’entreprise pratique la rotation de cultures afin de protéger les sols de l’appauvrissement. Et le Bio? « La configuration des parcelles que nous louons ne nous permet pas de faire du Bio, explique Laurent Zwygart. Toutefois notre produc- tion est garantie sans résidus et sans traces. Elle est contrôlée par des laboratoires indépendants. Nous n’avons recours aux produits chimiques ou de synthèse qu’en début de culture et nous choisis- sons des substances qui se dé- gradent totalement. » Toujours dans une optique de durabilité, l’entreprise est auto- nome en électricité. Les panneaux photovoltaïques, installés en toi- ture, produisent 570 000 kW / h par an. Elle affiche les labels Swiss Gap, Suisse Garantie et Ip-Suisse pour les carottes. TRI OPTIQUE Biscotte s’est dotée d’une machine de lavage et de tri op- tique automatique. À près d’un million de francs, elle accélère le débit et apporte une meilleure précision dans le tri grâce à un paramétrage précis. L É G UM E S RAC I N E S DE V I N Z E L Laurent Zwygart BISCOTTE, LE MAGASIN.

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